Saint Sylvain de Gaza
Edicule au Saint-Sépulcre
Cathédrale Sainte-Réparate

La date du 4 mai porte une grande signification pour moi chaque année. L’Église universelle commémore aujourd’hui le martyre de saint Sylvain, évêque de Gaza au IV^e siècle et l’Église de Nice célèbre aujourd’hui l’anniversaire de la dédicace de sa cathédrale, Sainte-Réparate, en 1699. Ce jour est donc important pour moi dans la mesure où il me rappelle mon attachement au Peuple de Dieu par mon baptême, au diocèse de Nice pour mon ordination et à la Terre Sainte par mon engagement dans l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

En ces temps de pandémie et de confinement, ce triple attachement résonne comme un défi et un appel : un défi dans la lutte contre le mal qui nous frappe, quel qu’il soit, et un appel à la solidarité et à la compassion avec tous les hommes qui souffrent (en France, À Nice, en Terre sainte et dans le monde entier).

Si le mystère de l’Église est grand, celui du salut l’est encore davantage. Dans le jeu improbable de ces coïncidences se déploie une formidable aventure au risque de l’amour et de l’Évangile. Ce n’est que dans les soucis des personnes concrètes, dans la proximité de ces lieux où nous vivons, enracinés dans nos histoires, mais tendus vers le Royaume qui vient, que nous pouvons vivre authentiquement l’Évangile de la Vie. Ne nous berçons pas d’une douce, mais fausse, illusion en pensant que nous pouvons vivre cela dans le confort trompeur de nos certitudes et de nos souvenirs. Non ! il nous faut l’audace de l’Esprit de Dieu pour aller de l’avant et s’engager simplement, mais authentiquement, dans le monde avec ceux et celles qui marchent, cahin-caha, avec nous.

Aujourd’hui, je me recommande à vos prières et je suis reconnaissant de pouvoir m’appuyer sur votre amitié. Que le Seigneur nous conduise tous ensemble sur le chemin de toute vie.