Amitié

Retraite pré-synodale 2024

Avant le début de la première session du Synode des Évêques sur la Synodalité, les membres de l’assemblée synodale ont vécu une retraite de tous jours (1-3 octobre 2023) prêchée par le Frère Thimothy Radcliffe o.p.

Ces médiations, données en anglais, ont été relayées par le site Vatican News. J’en propose ici une traduction personnelle et provisoire en Français. Produites au fur et à mesure de la parution des méditations, ces traductions comportent encore quelques lourdeurs stylistiques, mais se veulent proches de l’oralité inhérente à l’exercice.

Sylvain Brison

Lundi 2 octobre 2023
Troisième méditation

Version anglaise

Amitié

Timothy Radcliffe, o. p.

 La nuit précédant sa mort, Jésus pria son Père : « Qu’ils soient un comme nous sommes un » (Jn 17, 11). Mais dès le début, dans presque tous les textes du Nouveau Testament, nous voyons les disciples divisés, se querellant, s’excommuniant les uns les autres. Nous sommes réunis dans ce Synode parce que nous sommes nous aussi divisés et que nous espérons et prions pour avoir l’unité du cœur et de l’esprit. Tel devrait être notre précieux témoignage dans un monde déchiré par les conflits et les inégalités. Le Corps du Christ devrait incarner cette paix que Jésus a promise et à laquelle le monde aspire.

Hier, j’ai examiné deux sources de division : nos espérances contradictoires et les différentes visions de l’Église en tant que foyer. Mais ces tensions ne doivent pas nous déchirer ; nous sommes porteurs d’une espérance au-delà de toute espérance et de la grande maison du Royaume dans lequel le Seigneur nous dit qu’il y a « de nombreuses demeures » (Jn 14, 1).

Bien sûr, toutes les espérances et toutes les opinions ne sont pas légitimes. Mais l’orthodoxie est spacieuse alors que l’hérésie est étroite. Le Seigneur conduit ses brebis hors du petit enclos de la bergerie, dans les vastes pâturages de notre foi. Le jour de Pâques, il les fera sortir de la petite salle verrouillée pour les conduire dans l’immensité illimitée de Dieu, dans « l’abondance de Dieu[12] ».

Écoutons donc le Seigneur ensemble. Mais comment ? Un évêque allemand s’est inquiété du « ton mordant » des discussions synodales. Il a déclaré qu’elles ressemblaient davantage à un échange rhétorique verbal de coups qu’à un débat ordonné[13]. Bien sûr, des débats rationnels et ordonnés sont nécessaires. En tant que dominicain, je ne pourrais jamais nier l’importance de la raison ! Mais il nous faut aller plus loin si nous voulons aller au-delà de nos différences. Les brebis font confiance à la voix du Seigneur parce qu’elle est celle d’un ami. Ce Synode sera fructueux s’il nous conduit à une amitié plus profonde avec le Seigneur et les uns avec les autres.

La nuit précédant sa mort, Jésus s’adressa aux disciples qui étaient sur le point de le trahir, de le renier et de l’abandonner, en disant : « Je vous appelle mes amis » (Jn 15, 15). L’amitié bienfaisante de Dieu nous étreint et nous ouvre les portes des prisons que nous nous sommes crées. » Le Dieu invisible s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis « (DV 2). Il a ouvert la voie à la relation d’amitié éternelle de la Trinité. Cette amitié a été offerte à ses disciples, aux collecteurs d’impôts et aux prostituées, aux avocats et aux étrangers. C’était le premier avant-goût du Royaume.

Tant l’Ancien Testament que la Grèce antique et la Rome classiques considéraient que de telles amitiés étaient impossibles. L’amitié n’existait qu’entre les personnes bonnes. L’amitié avec les méchants était considérée comme impossible. Ainsi que le dit le Psaume 25 : “Je ne m’assieds pas chez l’imposteur, je n’entre pas chez l’hypocrite” (v. 4). Les méchants ne vivent pas d’amitié puisqu’ils ne collaborent qu’à de mauvaises actions. Mais notre Dieu a toujours été enclin à des amitiés choquantes. Il a aimé Jacob le tricheur, David le meurtrier adultère, et Salomon l’idolâtre.

De plus, l’amitié n’était envisagée comme possible qu’entre égaux. Mais la grâce nous élève dans l’amitié divine. Thomas d’Aquin dit solus Deus deificat, » seul Dieu peut nous rendre semblables à des dieux. « Aujourd’hui, nous fêtons les saints anges gardiens, qui sont les signes de l’amitié unique que Dieu a pour chacun d’entre nous. Le Saint-Père a déclaré à l’occasion de cette fête : « Personne ne voyage seul et personne ne devrait penser qu’il est seul[14] ». Au cours de notre voyage, nous sommes tous embrassés par l’amitié divine.

Prêcher l’Évangile n’est jamais une simple communication d’informations. C’est un acte d’amitié. Il y a cent ans, le dominicain Vincent McNabb disait : « Aimez ceux à qui vous prêchez. Si ce n’est pas le cas, ne prêchez pas. Prêchez-vous à vous-même ». On disait de saint Dominique qu’il était aimé de tous parce qu’il aimait tout le monde. Sainte Catherine de Sienne était entourée d’un cercle d’amis : hommes et femmes, laïcs et religieux. On les appelait les Caterinati, les « gens de Catherine ». Saint Martin de Porres est souvent représenté avec un chat, un chien et une souris mangeant dans le même plat. C’est une belle image de la vie religieuse !

Dans l’Ancien Testament, les amitiés entre hommes et femmes n’étaient pas faciles. Le Royaume a fait irruption avec Jésus, entouré de ses amis, hommes et femmes. Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes doutent de la possibilité d’une amitié innocente entre hommes et femmes. Les hommes craignent d’être accusés, les femmes craignent la violence masculine, les jeunes craignent les abus. Nous devrions incarner la large amitié de Dieu.

C’est pourquoi nous prêchons l’Évangile par des amitiés qui dépassent les frontières. Dieu a franchi la division entre le Créateur et la créature. Quelles amitiés impossibles pouvons-nous nouer ? Lorsque le bienheureux Pierre Claverie fut ordonné évêque d’Oran, en Algérie en 1981, il dit à ses amis musulmans : « C’est aussi à vous que je dois d’être ce que je suis aujourd’hui. Avec vous, en apprenant l’arabe, j’ai surtout appris à parler et à comprendre le langage du cœur, le langage de l’amitié fraternelle, où les races et les religions communient les unes avec les autres… Car je crois que cette amitié vient de Dieu et mène à Dieu[15] ».

C’est à cause de cette amitié qu’il fut assassiné par des terroristes, avec un jeune ami musulman, Mohamed Bouckichi.   Après sa béatification, une pièce de théâtre sur leur amitié fut jouée, Pierre et Mohamed. La mère de Mohamed assista à la pièce sur la mort de son fils et a embrassé l’acteur qui l’incarnait.

La bonne nouvelle que les jeunes attendent de nous, c’est que Dieu leur tend la main par amitié. Voici les amitiés qu’ils désirent et qu’ils recherchent sur Instagram et TikTok. Quand j’étais adolescent, des prêtres catholiques se sont liés d’amitié avec moi. Avec eux, j’ai découvert la joie de la foi. Hélas, la crise des abus sexuels a rendu ces amitiés suspectes. Plus qu’un péché sexuel, c’est un péché contre l’amitié. Le cercle le plus profond de l’Enfer de Dante est réservé à ceux qui trahissent l’amitié.

Les amitiés que nous créons doivent donc être le fondement de tout ce que nous ferons au cours de ce synode. Cela n’a pas l’air de grand-chose. Cela ne fera pas les gros titres des médias. Ils ont fait tout ce chemin jusqu’à Rome pour nouer des amitiés ! Quel gâchis ! Mais c’est par l’amitié que nous passerons du « je » au « nous » (Instrumentum LaborisA. 1. 25). Sans elle, nous n’arriverons à rien. Lorsque l’archevêque anglican de Canterbury, Robert Runcie, a rencontré saint Jean-Paul II, il a été déçu de constater qu’aucun progrès vers l’unité ne semblait avoir été réalisé. Mais le pape lui a dit d’être confiant : « La collégialité affective précède la collégialité effective ».

L’Instrumentum Laboris fait référence à la solitude de nombreux prêtres et à leur besoin d’attention, d’amitié et de soutien. (B. 2.4, b). Le cœur de la vocation du prêtre est l’art de l’amitié. Il s’agit de l’amitié éternelle, à l’égale de notre Dieu Trinité. Alors, tout le poison du cléricalisme disparaîtra. La vocation de parent peut elle aussi être solitaire et nécessiter des amitiés soutenues.

L’amitié est une tâche créative. En anglais, nous disons que nous tombons amoureux, mais que nous nous faisonsdes amis. Après la parabole du bon Samaritain, Jésus demande au docteur de la Loi : « Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » (Lc 10, 36). Ailleurs, il dit aux disciples qu’ils doivent se faire des amis par l’usage de l’argent malhonnête (Lc 16, 9). Au sein du Synode, nous avons la tâche créative de nouer des amitiés improbables, en particulier avec des personnes avec lesquelles nous sommes en désaccord. Si vous pensez que je dis des bêtises, venez donc vous lier d’amitié avec moi !

Cela peut sembler terrible ! Imaginez que je m’appuie sur vous avec la ferme intention de faire de vous un ami. Vous aurez envie de vous enfuir ! Mais le fondement de l’amitié, c’est d’être avec l’autre. C’est le plaisir de la présence de l’autre. Jésus invite son cercle restreint, Pierre, Jacques et Jean, à être avec lui sur la montagne, comme ils le seront dans le jardin de Gethsémani. Après l’Ascension, ils cherchent un remplaçant à Judas, quelqu’un qui était avec le Seigneur et avec eux. Pierre déclare qu’il doit être l’un de ceux « qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le commencement, lors du baptême donné par Jean, jusqu’au jour où il fut enlevé d’auprès de nous. »  (Ac 1, 21). Le ciel, c’est être avec le Seigneur. Quatre fois au cours de l’eucharistie, nous entendons les mots : « Le Seigneur soit avec vous ». C’est cela l’amitié divine. Sœur Wendy Becket décrit la prière comme « être sans protection en présence du Seigneur ». Il n’y a rien à dire.

Dans son livre sur l’amitié spirituelle, saint Aelred de Rivaulx, abbé cistercien du xiisiècle, écrit : « Nous voici, toi et moi, et j’espère que le Christ fait un tiers avec nous. Personne ne peut nous interrompre maintenant… Alors, viens maintenant, très cher ami, révèle ton cœur et dis ce que tu penses ». Oserons-nous dire ce que nous pensons ?

Dans les chapitres généraux dominicains, bien sûr, nous débattons et prenons des décisions. Mais nous prions aussi, nous mangeons ensemble, nous nous promenons, nous prenons un verre et nous nous recréons. Nous nous donnons les uns aux autres le cadeau le plus précieux : notre temps. Nous construisons une vie commune. C’est alors que naissent des amitiés improbables. Idéalement, nous aurions dû faire cela pendant ces trois semaines de Synode au lieu de partir chacun de son côté à la fin de la journée. Espérons que cela sera possible lors de la prochaine session de ce Synode.

L’amour créatif de Dieu nous donne de l’espace. Herbert McCabe a écrit :

Le pouvoir de Dieu est avant tout le pouvoir de laisser les choses se faire. « Que la lumière soit » – le pouvoir créateur est justement le pouvoir qui, parce qu’il permet aux choses d’être ce qu’elles sont, aux personnes d’être ce qu’elles sont, ne peut pas interférer avec les créatures. Il est évident que la création ne change rien aux choses, elle les laisse être elles-mêmes. La création, c’est simplement et uniquement laisser les choses être, et notre amour en est une faible image[16].

Souvent, il n’y a pas besoin de mots. Une jeune Algérienne, Yasmina, a laissé une carte près du lieu du martyre de Pierre Claverie. Elle y a écrit : « Ce soir, mon Père, je n’ai pas de mots, mais j’ai des larmes et de l’espoir[17] ».

Si nous sommes ainsi les uns avec les autres, nous nous verrons comme si c’était la première fois ! Alors que Jésus dîne chez Simon le pharisien, une femme, peut-être la prostituée locale, entre et, en pleurant, lui lave les pieds avec ses larmes. Simon est choqué. Jésus ne voit-il pas qui elle est ? Mais Jésus répond : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux » (Lc 7, 44).

Israël désirait ardemment voir le visage de Dieu. Pendant des siècles, il a chanté : « Que ton visage s’éclaire et nous serons sauvés » (Psaume 80). Mais il était impossible de voir Dieu et de vivre. Israël aspirait à l’insupportable, à la vue du visage de Dieu. En Jésus, ce visage a été révélé. Les bergers ont pu le regarder comme le bébé endormi dans la crèche et vivre. Le visage de Dieu est devenu visible, mais c’est Dieu qui est mort, les yeux fermés sur une croix.

Dans la deuxième prière eucharistique, nous prions pour que les morts soient accueillis dans la lumière du visage de Dieu. L’Incarnation est la visibilité de Dieu. Un théologien ancien, peut-être saint Augustin, imagine un dialogue entre le bon larron mort et Jésus. Il dit : « Je n’ai jamais spécialement étudié les Écritures. J’étais un voleur à plein temps. Mais, à un certain moment de ma douleur et de mon isolement, j’ai trouvé Jésus qui me regardait et, dans son regard, j’ai tout compris[18] ».

En ces temps qui séparent la première et la seconde venue du Christ, nous devons être ce visage les uns pour les autres. Nous voyons ceux qui sont invisibles et nous sourions à ceux qui ont honte. Un dominicain américain, Brian Pierce, a visité une exposition de photos d’enfants des rues à Lima, au Pérou. Sous la photo d’un jeune, on pouvait lire la légende suivante : « Saben que existo pero no me ven » (Ils savent que j’existe, mais ils ne me voient pas). Ils savent que j’existe en tant que problème, nuisance, statistique, mais ils ne me voient pas !

En Afrique du Sud, on se salue souvent en disant « Sawabona » : « Je te vois ». Des millions de personnes se sentent invisibles. Personne ne les regarde avec reconnaissance. Bien souvent, certaines personnes sont tentées de commettre des actes de violence juste pour que les gens, au moins, les voient ! Regardez, je suis là ! Il vaut mieux être vu comme un ennemi que de ne pas être vu du tout.

Thomas Merton est entré dans la vie religieuse parce qu’il voulait échapper à la méchanceté du monde. Mais quelques années de vie cistercienne lui ont ouvert les yeux sur la beauté et la bonté des gens. Un jour, dans la rue, les écailles lui sont tombées des yeux. Il écrivit dans son journal :

Alors, c’est comme si je voyais soudain la beauté secrète de leur cœur, le fond de leur cœur, là où ni le péché, ni le désir, ni la connaissance de soi ne peuvent atteindre, le cœur de leur être, la personne que chacun est aux yeux de Dieu. Si seulement ils pouvaient se voir tels qu’ils sont. Si seulement nous pouvions nous voir ainsi tout le temps. Il n’y aurait plus de guerre, plus de haine, plus de cupidité[19].

Notre monde a soif d’amitié, mais cette dernière est compromise par des tendances destructrices : la montée du populisme, dans lequel les gens sont liés par des récits simplistes, des slogans faciles, l’aveuglement de la foule. Et il y a aussi un individualisme aigu, qui signifie que tout ce que j’ai, c’est mon histoire. Terry Eagleton écrit : « Les voyages ne sont plus communautaires, mais personnalisés, ils semblent plus faire de l’auto-stop qu’un voyage en autocar. Ils ne sont plus des produits de masse, mais sont pour la plupart fabriqués en solitaire. Le monde a cessé d’être une histoire, ce qui signifie que vous pouvez inventer votre vie au fur et à mesure que vous avancez[20]. » Mais « mon histoire », c’est notre histoire : l’histoire de l’Évangile, qui peut être racontée de manières merveilleusement différentes.

Un dernier point… C. S. Lewis a dit que les amoureux se regardent l’un l’autre, mais que les amis regardent dans la même direction. Ils peuvent être en désaccord l’un avec l’autre, mais au moins ils partagent certaines des mêmes questions. Je cite :

« Vous intéressez-vous à la même vérité ? » Celui qui est d’accord avec nous pour dire qu’une question, peu considérée par les autres, est d’une grande importance peut être notre ami. Il n’a pas besoin d’être d’accord avec nous sur la réponse.

La chose la plus courageuse que nous puissions faire dans ce Synode, c’est de dire la vérité sur nos doutes et nos questions les uns avec les autres, les questions auxquelles nous n’avons pas de réponses claires. Nous nous rapprocherons alors les uns des autres comme des compagnons de recherche, des mendiants de la vérité. Dans le Don Quichotte de Graham Greene, un prêtre catholique espagnol et un maire communiste passent des vacances ensemble. Un jour, ils osent partager leurs doutes. Le prêtre déclare : « Il est étrange de constater que le fait de partager un sentiment de doute peut rapprocher les hommes, peut-être même plus que le fait de partager une foi. Le croyant se battra contre un autre croyant pour une once de différence ; le sceptique ne se bat qu’avec lui-même[21] ».

Le pape François a déclaré dans son dialogue avec le rabbin Skorka :

Les grands responsables du peuple de Dieu étaient des personnes qui laissaient de la place au doute… Celui qui veut être un leader du peuple de Dieu doit donner à Dieu son espace ; par conséquent, se rétrécir, se replier sur soi-même avec le doute, les expériences intérieures d’obscurité, de ne pas savoir quoi faire ; tout cela, en fin de compte, est très purifiant. Le mauvais chef est celui qui est sûr de lui et têtu. L’une des caractéristiques d’un mauvais leader est d’être excessivement exigeant en raison de son assurance[22].

S’il n’y a pas de souci commun de la vérité, quelle est alors la base de l’amitié ? L’amitié est difficile dans notre société, en partie parce que la société a perdu confiance en la vérité ou s’accroche à des vérités fondamentalistes étroites qui ne peuvent être discutées. Soljenitsyne a dit qu’« une seule parole de vérité l’emporte sur le monde entier[23]. » Un de mes frères qui voyageait dans un bus a entendu deux femmes s’asseoir devant lui. L’une se plaignait des souffrances qu’elle devait endurer. L’autre lui dit : « Ma chère, il faut être philosophe ». « Que veut dire “être philosophe” ? » « Cela veut dire qu’il ne faut pas y penser. »

L’amitié s’épanouit lorsque nous osons partager nos doutes et chercher la vérité ensemble. Quel est l’intérêt de parler à des gens qui savent déjà tout ou qui sont entièrement d’accord ? Mais comment faire ? C’est le thème de la prochaine conférence.


[12] L’utilisation la plus ancienne a été trouvée chez Thomas Bacon (1512-1567).

[13] The Tablet, Christa Pongratz-Lippitt, 20 mars 2023.

[14] Homélie pour la fête des anges gardiens, 2014.

[15] Cardinal Murphy O’Connor, A Life Poured Out, p. viii.

[16] God Matters, Darton, Longman and Todd, Londres, 1987, p. 108.

[17] Paul Murray, Scars : Essays, Poems and Meditations on Affliction, Bloomsbury 2014, p. 47.

[18] Cité par Paul Murray, Scars p. 143

[19] Cité par Willam H. Shannon, Seeds of Peace : Contemplation and non-violence, New York, 1996, p. 63.

[20] Terry Eagleton, « What’s Your Story? », London Review of Books, 16 février 2023

https://www.lrb.co.uk/the-paper/v45/n04/terry-eagleton/what-s-your-story

[21] Monsignor Quixote, New York:  Penguin Classics, 2008 (1982), p. 41.

[22] Jorge Mario Bergoglio and Abraham Skorka.  On Heaven and Earth. New York, Image [2010] 2013, p. 52, cité dans Marc Bosco, Colouring Catholicism: Greene in the Age of Pope Francis.

[23] Discours du prix Nobel 1970 ” One Word of Truth”.

 

2023-10-04T19:13:46+00:002 octobre 2023|Besace|0 commentaire

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